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Le légendaire circuit de Spa-Francorchamps a récemment accueilli un événement spécifiquement destiné aux transporteurs. L'objectif ? Les convaincre de passer au GNL et au Bio-GNL comme carburants. Cette initiative est non seulement opportune, mais aussi nécessaire, étant donné le besoin urgent de réduire les émissions de CO2 dans le secteur des transports.

Une occasion de réduire les émissions de CO2

Il est clair que le secteur des transports est confronté à un défi de taille : les émissions de CO2 doivent être réduites de manière drastique. Si les véhicules électriques et l'hydrogène sont prometteurs pour l'avenir, le bioGNL offre dès aujourd'hui une solution concrète et éprouvée. Avec plus de 700 stations-service GNL en Europe, dont un nombre important propose également du Bio-LNG, l'infrastructure est en place pour avoir un impact significatif.

Le marché belge : une marge de croissance

Il y a encore de la place pour une amélioration en Belgique, surtout après une période de prix élevés en 2022. Le marché commence maintenant à se redresser et il est essentiel qu'en plus des pionniers actuels, davantage de transporteurs passent au GNL et au Bio-GNL. Ces carburants peuvent réduire de manière significative non seulement l'empreinte carbone des transporteurs eux-mêmes, mais aussi celle de leurs clients.

Le rôle des décideurs politiques

Le message clé adressé aux décideurs politiques est que les réglementations doivent être simplifiées pour les transporteurs et les exploitants de stations-service. Des règles claires et compréhensibles sont essentielles. Il est également important de créer des conditions équitables pour toutes les technologies, sans privilégier une option spécifique. Il s'agit là d'une attente largement partagée par tous les acteurs du marché.

Bio-LNG : une solution éprouvée

L'événement a mis en évidence que le Bio-LNG, un carburant à base de résidus naturels, peut permettre de réaliser d'importantes économies de CO2. Philippe Desrumaux de Drive Systems a souligné la croissance rapide du marché depuis 2017 et l'évolution des véhicules et du réseau européen. Hans Geene, de Shell, a ajouté que le secteur des transports est responsable d'environ 9 % des émissions mondiales de CO2 et que le LNG, et le Bio-LNG en particulier, offre une solution éprouvée.

Les études de cas

La société de transport Jost Group est passée très tôt au LNG et compte aujourd'hui plus de 400 véhicules fonctionnant au LNG et au Bio-LNG. Les clients du groupe Jost accordent de plus en plus d'importance à un transport plus durable, même si le prix reste un facteur important. Philippe Bonvoisin, du groupe Jost, a souligné l'importance de disposer d'informations fiables sur les prix et de pouvoir intégrer le prix du Bio-LNG dans leurs coûts de transport.

L'avenir du transport durable

Bernard Piette, de Logistics in Wallonia, a exprimé sa confiance dans les décideurs politiques pour encourager la décarbonisation du secteur des transports, par exemple par le biais d'incitations spécifiques ou d'allègements fiscaux. Mathieu vander Paelt de Transport Denecker a appelé à un message clair et sans ambiguïté de la part des décideurs politiques : croire en tous les carburants alternatifs, et pas seulement en la technologie des batteries. Il a souligné que les technologies existent déjà et qu'il s'agit de mettre à disposition les bons carburants, tels que le Bio-LNG, pour commencer à réduire immédiatement les émissions de CO2.

Conclusion

L'événement Bio-LNG à Spa-Francorchamps a démontré que le LNG et le Bio-LNG sont des solutions viables et efficaces pour réduire les émissions de CO2 dans le secteur des transports. Avec le soutien adéquat des décideurs politiques et un effort concerté de toutes les parties prenantes, cette transition durable peut être accélérée. Les transporteurs qui adoptent le LNG et le Bio-LNG dès maintenant font un pas important vers un avenir plus vert.