Le développement du biométhane est en plein essor.
Au niveau belge, les choses ont bien évolué ces dernières années, on a de plus en plus de projets de biométhanisation, les acteurs sont présents, le monde politique bouge également.
Le biogaz est produit principalement à partir de déchets agricoles à 80%, mais également aussi à partir de boues d’épuration et de toute une série de déchets dont des déchets urbains. Alors ce biogaz sert à elle à pouvoir produire de l’électricité et de la chaleur, mais depuis quelques années, on peut également l’épurer et puis l’injecter dans le réseau de distribution de gaz.
Dans le cadre du programme repower Europe, le biométhane est désormais considéré comme une des voies de décarbonation. Euh c’est important, ça signifie qu’on met en place au niveau Européen maintenant toutes des mécanismes d’activation affiliées.
Au niveau belge, les choses ont bien évolué ces dernières années, euh on a de plus en plus de projets de biométhanisation, les acteurs sont présents, euh le monde politique bouge également, mais il faudrait certainement dans le futur que l’on renforce le cadre règlementaire et les mécanismes d’activation du marché et je pense que tous signaux-la sont positifs. Euh le la biométhanisation pourra pleinement se développer.
Les gestionnaires du réseau de transport et distribution ont un rôle très important euh dans le développement du marché de la biométhanisation.
L'utilisation des gaz verts issus des flux de déchets agricoles ou agroalimentaires, est en plein essor dans notre pays. La Green Gas Platform souhaite accélérer le développement de cette source d'énergie durable. Elle était donc présente à la foire agricole de Libramont.
La Green Gas Plateforme est une association qui est créée par gas.be, Valbiom et biogas-e pour représenter la Belgique dans son entièreté et qui fait la promotion des gaz renouvelables qui sont un des composants indispensables à la transition énergétique.
La croissance est principalement due à l'intérêt croissant du secteur agricole. Biogas-e, le centre de connaissances indépendant pour le secteur en Flandre, a remarqué que d'autres secteurs veulent également exploiter le potentiel du biométhane.
La plus grande partie des installations flamandes sont dans le secteur agricole avec la conversion de déchets biologiques organiques et de fumier. Et cela à grande comme à petite échelle. La plupart de ce biogaz est aujourd'hui valorisé en cogénération, mais en 2022 des installations pour produire du biométhane étaient déjà présentes sur trois sites, notamment sur deux intercommunales de déchets et sur une station d'épuration. De nouveaux projets sont également en préparation, notamment dans le secteur agricole, d'où l'importance de cette foire.
La demande croissante de biométhanisation ouvre de nouveaux marchés aux entreprises. Par exemple, Vogelsang, fabricant de systèmes de pompage pour l'agriculture et l'industrie, a développé un nouveau produit pour augmenter l'efficacité des unités de biométhanisation.
Au fil des années, nous avons élargi notre gamme de produits pour couvrir toute la chaîne, de la matière première au biométhane en fin de procédé. Afin d’améliorer la qualité du biométhane, nous avons conçu le disrupteur. Cette machine va pulvériser à nouveau la dernière matière organique. Par exemple, si nous avons des restes de maïs ou des résidus de grains, elle va complètement pulvériser les grains pour avoir une meilleure qualité de méthane. Nous remarquons qu'il y a de plus en plus d'intérêt pour nos produits ces dernières années. Nous supposons donc que la filière biométhane continuera de se développer dans les années à venir.
Bien que la biométhanisation se développe davantage, la réglementation stricte s'avère souvent être un frein à de nouveaux projets. Face à la transition énergétique, le secteur appelle donc les gouvernements à adapter la législation.
Aujourd’hui, le secteur agricole en Wallonie, il est vraiment prêt à développer des unités de biométhanisation. Malheureusement, le cadre politique et financier d’aujourd’hui est encore insuffisant et cela représente un obstacle au développement de ces projets et in fine à l’atteinte des objectifs auxquels la Wallonie s’est engagée pour 2030.
En termes de connaissances et d'innovation, nous sommes bien avancés. La technologie est mature. Maintenant nous avons besoin d'un coup de main du gouvernement flamand, pour qu’elle considère la production de biométhane comme une priorité. Ainsi, nous pourrons croître plus rapidement et contribuer à un avenir plus durable.